À propos de l’auteur, Fabrice Midal
Fabrice Midal est un conférencier français aux joyeuses lunettes qui s’est donné pour mission de répandre son message dans les écoles, entreprises et hôpitaux : foutez-vous la paix et commencez à vivre !
Philosophe hypersensible, Fabrice Midal a fait le constat que nous sommes de plus en plus pris par une pression qui nous coupe de nos propres ressources et qui nous pousse à bout. Nous nous imposons une nouvelle forme de violence en nous auto-exploitant et en nous fatiguant, sans même que nous nous en rendions compte.
Nous nous agitons jusqu’à l’épuisement physique et émotionnel, nous voulons trop faire et trop bien tout faire. C’est pourquoi nous sommes si stressés !
Il a crée L’École de Méditation dans laquelle il enseigne la méditation avec son approche simple et laïque qui a fait des vagues dans le petit monde du développement personnel. Il nous rappelle que la méditation n’est pas une bulle pour se couper du monde ou une technique culpabilisante de gestion de soi, avec un mode d’emploi, une perfection à atteindre.
Il nous encourage plutôt à voir cette pratique comme un art de vivre, où chacun cultive ses propres règles. Une méditation à la carte si l’on veut (ah ça j’aime bien ! ) pour découvrir son rythme et être pleinement soi. Ces moments de méditation nous permettent d’être en face à face avec nos faiblesses, nos pensées et le monde. Cela nous demande d’être attentifs à ce qui se passe sans chercher à fuir ou à diminuer nos émotions ; il s’agit là de s’accepter entièrement et de se foutre la paix un moment.
L’auteur nous rappelle que la méditation, comme lorsque l’on est hypnotisé par la danse du feu dans une cheminée, nous demande d’être attentifs tout en étant détaché. En gros : respirer, être vivant.
Dans son livre, Fabrice Midal nous explique que chercher le bonheur à tout prix ne fera que créer un sentiment contraire et qu’être heureux ne consiste pas à vivre dans le meilleur des mondes en mettant des oeillères, mais plutôt à se confronter aux défis de la vie avec courage, et ainsi découvrir la richesse et l’imprévisibilité du monde.
Préambule
C’est mon amie Bonbon qui répétait sans cesse « fous-toi la paix, bon sang ! » lors de nos discussions sur Skype.
Lors des confinements, je lui disais que j’avais pris 8 kilos parce que la bouffe était un moyen rapide de me réconforter durant cette période stressante. « Fous-toi la paix », qu’elle me disait !
Lorsque je lui racontais que je n’arrivais pas à ne penser à rien durant ma pratique journalière de la méditation, ou que je me posais des questions existentielles sur comment se sentir heureux dans un monde en désharmonie, ou bien lorsque j’avais oublié un anniversaire… « FOUS-TOI-LA-PAIX !!! »
Puis elle attrapait le livre et l’agitait devant la caméra pour que j’ai le titre en gros dans ma face et que j’imprime le message.
Faut dire qu’elle a pas eu la vie facile, Bonbon. Elle en a vu des mûres et des pas vertes et son enthousiasme et sa joie de vivre contagieux sont d’autant plus respectables qu’elle a dû les construire toute seule.
Alors lorsqu’elle m’a dit que ce livre avait été un incroyable déclic dans sa vie pour se mettre à la méditation et surtout, déculpabiliser, ça m’a donné envie d’en savoir plus…
Résumé du livre « Foutez-vous la paix ! » de Fabrice Midal
Voici une infographie résumant quelques principes du livre « Foutez-vous la paix ! »
Ce que ce livre m’a apporté
Ah ! Il faut dire que j’en ai mangé du bouquin sur la méditation ! J’en ai même une overdose !
Je vous avais déjà raconté que mon ami Adrien m’avait offert des séances de groupe avec un moine bouddhiste à Montréal. J’étais tellement préoccupée des bruits de gargouillis que faisait mon ventre que je n’avais pas du tout profité de l’expérience…
J’ai même été suivie par un super coach personnel pour comprendre pourquoi je n’arrivais pas à atteindre le nirvana, comme toutes ces femmes qui s’en vantent sur Instagram, avec leurs selfies apaisés d’après-méditation et leur café latté qui ne semble pas leur donner des gaz, elles.
Ah j’essaye ! Je vous jure ! Je pratique mais le résultat que l’on m’a promis n’est pas là. Pas de détente intersidérale, pas de sortie de corps, pas de guérison miraculeuse.
Frankie-le-coach m’a d’ailleurs beaucoup aidé à essayer plusieurs techniques pour trouver celle qui me convenait le mieux : la méditation gratitude. Il s’agit d’inspirer en pensant à quelque chose pour lequel on est reconnaissant, d’expirer, de dire merci.
Ça, ça fonctionne. J’arrive à le caler dans ma routine matinale entre le café et le journaling, ça me fait du bien. Puis comme je termine mes 3 pages du matin par une liste de gratitude, ça me facilite le travail.
Fabrice Midal, lui, a une approche tout à fait différente : pas de technique. Que dalle, que tchi, walou !
Dans son livre «Foutez-vous la paix !», l’auteur partage des anecdotes personnelles (toujours très touchantes, je l’aime bien ce Fabrice) et nous partage son constat sur 200 pages : tant qu’on ne se foutra pas la paix, on n’arrivera pas à méditer, ni à s’aimer d’ailleurs !
Dans notre société ultra-productive où il fait bon se montrer toujours surbookés, on culpabilise lorsque l’on n’occupe pas son temps, lorsqu’on n’est pas productif. Alors on s’agite, on s’agite ! Jusqu’à être kaputt, physiquement, moralement.
On se met alors à la méditation car on nous promet qu’elle nous rendra plus productif tout en nous détendons le ciboulot.
Puis malgré moult techniques, si l’on n’arrive pas à « bien méditer », on culpabilise encore un poil plus à cause de notre ciboulot trop agité… Au secours !
La vie en Occident est certes confortable, mais Boudiou que d’auto-flagellations inutiles… C’est épuisant.
Fabrice, il a tout compris lui : il vit sa petite vie en se foutant des qu’en dira-t-on. Il médite quand ça lui chante, il tombe amoureux de qui il veut, il appelle sa mère quand il en a envie, il ne se tape pas sur les doigts lorsqu’il rate son métro : ça arrive à tout le monde.
Quel soulagement extraordinaire que de se foutre la paix !!
Ce livre est un rappel amical que chacun possède son propre rythme et que la méditation nous ouvre un espace où nous nous autorisons enfin à nous foutre la paix.
C’est perdu d’avance si nous nous imposons une heure de méditation comme une nouvelle consigne à inclure absolument dans nos vies déjà chargées. Il s’agit là d’une hygiène de vie, d’un déclic qui doit venir de soi.
J’ai bien aimé ce livre, je l’ai d’ailleurs offert à ma belle-mère et conseillé à une amie – qui l’avait déjà !
J’ai particulièrement aimé le passage où l’auteur nous encourage à ré-apprendre à nous émerveiller plutôt que de chercher à tout pris à être calme.
« S’émerveiller n’est pas refuser de se confronter aux difficultés du quotidien ou du monde, c’est accepter que les difficultés existent et qu’elles ne sont qu’une part de la réalité.»
Et vous, que pensez-vous de la méditation ? Avez-vous une technique ou au contraire, vous méditez en mode yolo ?
Dites-moi tout en commentaire ou en message privé sur Instagram !
Pour aller plus loin
- Le site de Fabrice Midal
- Sa chaîne Youtube
Il a vraiment une bonne tête ce Fabrice !
- Retrouvez les autres livres de Fabrice Midal en librairies et sur Amazon:
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Transcript de l’infographie
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Arrêtez tout ! C’est le seul moyen d’agir
Dans notre société qui prône la productivité, nous nous torturons à intégrer des normes et des injonctions qui ne nous conviennent pas. Dans l’urgence de vouloir tout trop bien faire, nous ne faisons que nous agiter et oublions l’essentiel : oser être.
Libérez-vous des protocoles, des injonctions et des pseudos-urgences qui n’en sont pas et retrouvez votre enthousiasme !
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La méditation ne sert à rien
On nous rabâche que la méditation est utile car elle augmentera notre productivité, nous rendra plus sages, plus performants et efficaces. Au secours !
C’est justement parce qu’elle ne sert à rien que la méditation est essentielle ! Elle nous délivre de la dictature de rentabiliser notre temps à tout et ne nous demande rien ! Seulement d’être présent, vivant.En essayant de “bien” méditer, on ne fait que se crisper davantage et culpabiliser si nous n’y arrivons pas.
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Questionnez les règles
Obéir à certaines règles est indispensable pour fonctionner en société et entretenir un sentiment de sécurité. Le monde étant en constant changement, certaines règles obsolètes perdurent et nous brident.
En ayant le réflexe de questionner les règles auxquelles on obéit aveuglement ou par habitude, nous arrêtons de nous imposer des protocoles inutiles et superficiels ; nous devenons plus libres.
Écoutons-nous et faisons confiance en notre intelligence !
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Trouvez votre propre rythme
En Occident, on a tendance à admirer les gens qui semblent surbookés et productifs en permanence…
Bien souvent, s’agiter nous donne l’impression que nous avons une grande capacité d’action. C’est souvent le contraire : s’agiter ne crée bien souvent pas grand-chose.La méditation invite à arrêter de s’agiter pour découvrir son propre tempo. En s’octroyant une pause et en nous foutant la paix, nous respectons notre propre rythme personnel et nous nous ouvrons à la transformation.
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N’essayez pas de tout comprendre
En Occident, on a tendance à admirer les gens qui semblent surbookés et productifs en permanence…
Les experts en tout genre ont beau utiliser des termes et des statistiques compliqués, ils n’arrivent pourtant pas à prévoir les krachs, les catastrophes et malgré leur expertise, ils se trompent souvent…On essaye de rationaliser, expliquer, contrôler la réalité en oubliant sa complexité car l’incertitude et le doute nous sont juste insupportables.
Et si on acceptait que l’on ne puisse pas tout savoir ? Lorsque l’on accepte notre ignorance, on développe la part de mystère de la vie et une nouvelle réalité peut voir le jour. Nous devenons plus humbles et enthousiastes.
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Cessez de vous comparer
En Occident, on a tendance à admirer les gens qui semblent surbookés et productifs en permanence… C’est tout naturel de se comparer aux autres pour se rassurer.
La société nous encourage à nous comparer dès le plus jeune âge en imposant un système de notes, de moyennes, de biens matériels… Et nous demande d’entrer dans le moule tout en étant original ! Cette injonction impossible est source de bien des troubles psychologiques !
À force de nous comparer, nous n’osons plus savoir ce que nous voulons vraiment, ce qui nous appelle, nous intéresse, ce que nous avons vraiment envie de faire : nous restons dans une idée figée et fossilisée de notre identité.
Arrêter de se comparer augmente notre confiance en nous et nous pousse à découvrir davantage notre vraie nature.
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Acceptez votre vulnérabilité
Nous sommes tous sensibles ou vulnérables à des degrés divers.
Lorsque nous cherchons à tout prix à cacher nos faiblesses, nous nous endurcissons pour ne pas avoir honte. S’endurcir, c’est mettre des couches de béton sur son cœur et renier notre part d’humanité !
S’aguerrir (et non pas s’endurcir), accepter sa sensibilité, accueillir ses faiblesses, c’est vivre ses émotions avec douceur et s’autoriser à être libre, en accord avec tout notre être.
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Soyez moins sévère avec vous-même
Notre petite voix intérieure nous torture l’esprit à longueur de journée en nous critiquant et dénigrant sans jamais nous féliciter. Ce culte occidental de l’auto-flagellation finit par nous convaincre que nous sommes des incapables…
Si nous portions notre attention sur cette voix insidieuse, nous nous rendrions compte qu’il s’agit de harcèlement ! Nous n’oserions jamais parler ainsi à un ami.
Essayons d’injecter plus de bienveillance et de compassion lorsque nous nous jugeons et apprenons à rire de nos étourderies : nous sommes humains !
Bonjour,
Un grand Merci pour ce résumé très clair, bien construit et toujours aussi bien illustré!
Je trouve que votre présentation est bien suffisante et qu’il est un bon moyen de s’épargner les 200pg de redites de Fabrice.
Ce livre m’a beaucoup déçue, mais votre résumé m’a fait beaucoup de bien.
Merci pour votre travail toujours si bien mené.
A très vite!
Merci beaucoup Ania pour votre gentil commentaire qui me fait très plaisir ! J’y mets de l’amour, dans ces résumés ! Très beau week-end à vous et à très vite ! Elodie
Merci beaucoup pour cette sélection très intéressante! C’est très inspirant!
Avec grand plaisir ! Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂
Grand merci pour ce résumé bien détaillé!
Merci beaucoup !! 🙂
« Elle en a vu des mûres et des pas vertes »?
Des vertes et des pas mûres…
…. Ah mais oui! Haha merci Joëlle, je me suis emmêlée les pinceaux… (10 années d’expatriation et la langue s’embrouille !) 🤓
Ca fait du bien !!!! Une lecture comme celle ci est motivante ce matin part grand froid …
Merci Lydie !
Fabrice Midal arrive toujours à nous remonter le moral… Je t’invite à regarder ses vidéos d’interviews sur Youtube 🙂