Préambule
Si tu te balades régulièrement par ici, tu sais déjà que le documentaire sur les Minimalistes a été un électrochoc efficace pour me mettre mes mauvaises habitudes de consommation dans la face. Après avoir vu ce documentaire, mon homme et moi nous sommes mis à trier, ranger, donner… Si bien que nous nous sommes séparés de plus d’un quart de nos biens matériels et avons repensé notre façon de dépenser nos sous.
Nous ne savions pas encore que ce délestage massif allait être d’une grande aide lorsque nous apprendrons quelques mois plus tard que nous avions seulement 14 jours pour préparer notre déménagement en Californie.
Ce méga gros tri m’avait motivé à me fixer 10 défis personnels pour enfin utiliser les choses qui me rendaient heureuse et me pousser à être plus curieuse et créative.
Au fil de ce blog, je fais souvent référence à ce chouette documentaire. Il était tout naturel que j’en fasse un résumé pour vous en partager les grandes lignes.
Résumé du documentaire « The Minimalism » de Matt d’Avella en infographie :
Le jeune réalisateur Matt d’Avella suit les Minimalistes (aka Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus) sur les routes des États-Unis tandis qu’ils vont de conférences en conférences pour faire la promotion de leur livre sur le minimalisme.
Le documentaire est entrecoupé de témoignages de gens qui ont décidé de changer leur définition du succès et de vivre plus intentionnellement avec moins…
Ce que ce documentaire m’a apporté
Ce film d’1h20 m’a bien fait réfléchir : pourquoi accumulais-je tant de vêtements, de maquillage, de fournitures artistiques dont je n’avais pas besoin ?
Qu’est-ce qui me faisait penser que je serais plus heureuse si j’achetais cette paire de talons bien trop hauts ? Serais-je plus épanouie avec ce fard à paupières pailleté dont je n’avais aucune utilité ?
J’en parle plus en détails dans mon article « Le méga gros tri » , mais je me rendais compte que ces biens matériels étaient comme des trophées de mon ego. Comme si ils représentaient la vitrine de l’Élodie que je souhaitais être, tout en ne trouvant jamais le temps de les utiliser.
En me défaisant des choses inutiles, des objets poussiéreux, des souvenirs pénibles, je faisais de la place pour exposer ce qui m’apportait réellement de la joie et qui correspondait à ma vraie identité : des livres, mon aquarelle, mon tarot, des pierres…
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas devenue minimaliste ! Nope.
il m’arrive encore d’acheter des choses tout à fait farfelues qui n’ont pas de réelle utilité dans ma vie de tous les jours, excepté de me faire sourire.
Comme ce cygne en feutrine par exemple :
Mais ce qui a changé, c’est qu’avant d’acheter quoi que ce soit je me pose dorénavant les questions :
« En ai-je vraiment besoin ? Est-ce que je vais l’utiliser souvent ? Est-ce que ça me fait vraiment plaisir ? »
Je garde l’appartement aéré (photos plus bas ↓) où il est facile de laisser mes pensées s’évader. J’y passe l’aspirateur aisément, la poussière est faite rapidement et je sais où chaque chose se trouve. J’éprouve une réelle satisfaction à garder mes étagères et mes tiroirs rangés et j’effectue un nouveau tri tous les 6 mois (à peu près).
Pourtant, il me tarde d’avoir notre maison où je pourrai avoir une pièce qui me servirait d’atelier en mode « war-zone », où je laisserai traîner les tubes de peinture, les crayons et j’y épinglerai des inspirations aux murs… J’ai hâte !
Sans être devenue minimaliste extrémiste, j’ai allégé ma vie en vidant mes armoires et en gardant le contrôle sur mon porte-monnaie.
Certains passages de ce documentaire me rappellent le livre « L’art de la simplicité » de Dominique Loreau dont j’ai fait le résumé :
Regarde comme c’est bien rangé
Voici un petit tour du propriétaire locataire. Bon, j’ai triché un peu en passant un coup de chiffon avant de prendre les photos, mais voici ce à quoi ressemble notre chez-nous au mieux de sa forme… Ça brille !
J’ai quand même des progrès à faire lorsque je pense qu’on est arrivé il y a 14 mois avec 3 valises et qu’à présent les placards sont déjà pleins (rangés, mais pleins) :
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Le salon
Comme nous ne recevons pas souvent de monde, nous avons opté pour deux bureaux plutôt qu’une table à manger. Lorsque les parents viennent nous rendre visite, on se débrouille avec la table basse et tant que Madame de Rothschild n’est pas de la partie, ça passe.
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Mon bureau dans le salon
Moins il y a de boxon sur mon bureau, plus je suis concentrée et inspirée !
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La cuisine
Un vrai minimaliste ferait un malaise vagal en voyant tous ces souvenirs aimantés au frigo et cette casserole sur la plaque de cuisson éteinte (mais j’aime tellement la couleur !)
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La chambre, le dressing et ma coiffeuse
Tu remarqueras mon amour pour la feutrine.
J’ai craqué pour cette toile murale ronde en forme de mandala sur la boutique Namasté. J’hésite encore à l’accrocher au mur car j’aime la traîner partout avec moi :
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Ma bibliothèque
Mes livres sont rangés à l’abri de la poussière dans un placard, ainsi on ne s’encombre pas d’étagères Ikea. J’achète aussi de plus en plus de livres en format Kindle pour les lire sur mon ordinateur. C’est pratique, bien que je préfère la sensation du papier.
J’espère que ce résumé sur le minimalisme t’aura inspiré à consommer moins et plus intentionnellement !
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Prends soin de toi !
xoxo
🌸 Élodie 🌸
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Liens intéressants et sources
Le livre « The Minimalism »
Le blog de Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus : theminimalists.com
La chaîne Youtube de Matt d’Avella
The Daily Telegraph : Mobile users cannot leave their phone alone for six minutes, check it 150 times a day
Le blog de Colin Wright : exilelifestyle.com
Le blog de Courtney Carver et de son Project 333 : Be more with less
Les podcasts de Matt d’Avella : The Ground Up Show