À propos de l’auteur, Thích Nhất Hạnh, maître zen viêtnamien
Thích Nhất Hạnh est né au Vietnam en 1926. Il a quitté ses parents adolescent pour devenir un moine zen. Au Vietnam, il a fondé L’école de la jeunesse pour le service social, l’Université bouddhique de Van Hanh et l’Ordre de Tiep Hien (Ordre de l’Inter-être). Thích Nhất Hạnh a enseigné à l’Université de Columbia (New York) et à la Sorbonne de Paris. Il a présidé la délégation bouddhiste vietnamienne pour la Paix lors des pourparlers ayant conduit aux Accords de Paris en 1973.
Martin Luther King proposa son nom pour le prix Nobel de la Paix. Depuis 1966, Thích Nhất Hạnh vit en exil en France où il continue d’écrire, d’enseigner, de jardiner et d’aider les réfugiés du monde entier.
Il est l’auteur de plus de soixante-quinze ouvrages dans lesquels il enseigne la pratique de la respiration consciente, et l’importance de calmer son esprit dans notre monde bien agité afin d’y apporter la compassion et la joie.
Préambule
C’est un gentil lecteur qui m’a contactée en privé via ma page Facebook pour me parler du cyclone qu’a été le livre « La sérénité de l’instant » dans sa vie. Comme un avant et un après cet ouvrage. Il voyait la vie d’un nouvel oeil, rempli de gratitude et d’émerveillement pour la Terre et cette machinerie sublime qu’est l’Humain.
Il me racontait que cet ouvrage était comme une Bible pour lui, et qu’il le gardait toujours à portée de main pour s’y référer un peu chaque jour, lorsqu’il constatait que ses pensées vagabondaient un peu trop.
Il m’a prévenue :
« Ne lis pas ce livre d’une traite. Fais moi plaisir, déguste-le comme un merveilleux dessert. Petite bouchée par petite bouchée. »
C’est donc 5 mois après avoir commencé ce livre que je vous en présente le résumé ! 🍮 🍰 🧁
La sérénité de l’instant nous apprend à faire un usage positif des situations quotidiennes qui nous mettent sous pression. Les exercices proposés nous encouragent à transformer nos émotions négatives, comme la colère, la peur ou la tristesse, tout en œuvrant pour le bien de l’humanité grâce à la méditation et la pleine conscience. Pragmatique et subtil, La sérénité de l’instant nous invite à une pratique de la conscience du corps et de l’esprit à travers la respiration attentive, source immédiate de joie et de paix 💗
Résumé du livre « La Sérénité de l’Instant » de Thích Nhất Hạnh
Ce que ce livre m’a apporté
J’ai chaleureusement remercié le gentil lecteur qui m’avait conseillé ce livre. Un pur petit bonheur rempli de sagesse et de bienveillance 💗
Je n’en reviens toujours pas d’être passée à côté des nombreux textes de cette superstar bouddhiste au Vietnam et en Occident, dont les rayons « Spiritualité » regorgent !
Étrangement, dès que j’ai commencé « La Sérénité de l’Instant« , le nom Thích Nhất Hạnh apparut partout sous mes yeux, comme par magie : à la bibliothèque, sur les étagères des librairies de développement personnel, dans des conférences-vidéos proposées sur Youtube… !
Bon, J’ai encore des progrès à faire… Mon esprit est une machine à gaz, une usine à idées, un cyclone de pensées en mode automatique. C’est épuisant !
Mais ce petit livre m’a vraiment inspirée et motivée à observer les sentiments et les sensations qui passaient en moi.
« Lorsque nous pratiquons la respiration en conscience, nos pensées ralentissent, nous pouvons nous reposer vraiment, nous détendre et être plus paisibles.
La respiration consciente nous aide à ne pas penser autant à des choses inutiles et à ne pas être obsédé par la tristesse du passé et les angoisses du futur. Elle nous relie à la vie, merveilleuse au moment présent.»
La paix est présente ici et maintenant, en nous-mêmes et dans tout ce que nous faisons et voyons. La question est de savoir si nous sommes en contact avec elle.
L’auteur nous propose de sourire, respirer, marcher et manger nos repas d’une façon qui nous permette d’être en contact avec tout le bonheur disponible.
Ce court ouvrage (154 pages) se veut être un gentil aide-mémoire qui nous rappelle que le bonheur n’est possible que dans l’instant présent.
Ici. Maintenant.
Pour s’entraîner à respirer consciemment, Thích Nhất Hạnh nous propose de réciter ces quatre lignes en silence tout en inspirant et en expirant :
J’inspire, je calme mon corps.
J’expire, je souris.
M’installant dans le moment présent,
Je sais que c’est un moment merveilleux !
Tout au long du livre, Thích Nhất Hạnh propose des métaphores poétiques pour aider nos esprits occidentaux à mieux comprendre les concepts de pleine conscience, de vigilance et de paix intérieure.
Par exemple, il dit que le jardinier n’est pas dégoûté par le compost car il sait que ces matériaux organiques puants en décomposition donnent naissance à de magnifiques fleurs. Vis à vis de nos sentiments désagréables, comme la colère par exemple, il propose que nous soyons aussi perspicaces que le jardinier. Notre colère, nous devons ni en avoir peur ni la rejeter. Nous savons que la colère peut être une forme de compost et que nous avons le pouvoir de donner naissance à quelque chose de beau grâce à elle, comme le pardon. Nous avons besoin de la colère comme le jardinier a besoin du compost 🌷
L’auteur nous rappelle d’être vigilant à ce qui nous entoure et à ce qui nous permet d’être en vie : notre coeur, le soleil, l’eau, la forêt, la couche d’ozone…
Au début, l’exercice peut paraître un peu niais (« je m’arrête, j’inspire, j’expire et je souris, je remercie le soleil »…) mais avec de la pratique, cette pause de gratitude nous permet de prendre du recul sur les petites contrariétés du quotidien.
Sans le soleil, pas de vie. Sans le coeur, pas de respiration.
Quand on se concentre sur sa respiration, on ressent notre coeur, l’air qui passe dans les narines, les poumons… On prend conscience de la beauté et la perfection du corps, de la vie, de l’Univers… Soudain, l’angoisse liée aux transports en commun, au traffic, au petit rhume nous paraît inutile.
Pour aller plus loin
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Voir le portrait (en anglais) de Thích Nhất Hạnh par Oprah Winfrey:
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Regarder cette vidéo en français sur la respiration consciente
Thich Nhat Hanh, 93 ans, vit en France depuis 1966 et a crée le centre bouddhique du village des Pruniers :
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« Les Quatre Nobles Vérités du Bouddhisme » par Matthieu Ricard
Matthieu Ricard est un moine bouddhiste tibétain français, auteur de plus d’une vingtaine de livres sur l’altruisme, la compassion et les bienfaits de la méditation :
J’espère que cet aperçu de « La sérénité de l’instant » vous a plu !
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Sources
Biographie de Thich Nhat Hanh
Page Wikipedia de Thich Nhat Han
Site de la fondation des Pruniers
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Merci 1000 fois pour votre contribution qui est grandement appréciée et qui me motive énormément ! 😘
Transcript de l’infographie
Résumé du livre « La sérénité de l’instant » de Thich Nhat Hanh
1. Vingt-quatre heures toutes neuves.
Chaque matin, quand nous nous réveillons, nous avons 24h toutes neuves à vivre. Quel cadeau précieux !
Nous pouvons vivre de façon à ce que ces 24h nous apportent la paix, la joie et le bonheur, à nous-mêmes et aux autres.
2. Notre respiration est comme le lien entre notre corps et notre esprit.
Souvent, notre esprit pense à une chose, et notre corps en fait une autre. L’esprit et le corps sont désunis.
En nous concentrons sur notre respiration puis notre expiration, nous rassemblons nos corps et esprit et redevenons entier.
Le passé n’est plus là. Le futur n’est pas encore. Si l’on ne revient pas à soi au moment présent, on ne peut pas être en contact avec la vie.
3. Choisissons notre environnement avec soin pour nourrir notre conscience.
En regardant un film violent à la TV, nous devenons ce film. Nous sommes ce que nous ressentons, ce que nous percevons. Si nous sommes en colère, nous sommes la colère.
Nous devons rester vigilants aux émotions que nous laissons entrer en nous pour ne pas perturber notre paix intérieure.
4. Chaque moment de méditation nous ramène à la vie.
Nous devons apprendre à nous arrêter de temps en temps pour y voir plus clair. Lorsqu’on commence la pratique de la méditation, «s’arrêter» peut sembler une résistance à la vie moderne… à tort.
«S’arrêter», c’est stopper le négatif et permettre à une guérison positive de prendre place.
5. Quand on est capable de s’arrêter, on commence à voir. Et si on peut voir, on peut comprendre.
La paix et le bonheur découlent de ce processus. Nous devrions maîtriser l’art de nous arrêter pour être dans l’instant présent, afin d’être vraiment avec notre ami et avec la fleur, sans but, sans l’intention d’en tirer quelque chose.
6. Nos sentiments dirigent nos pensées et nos actes. Apprenons à observer et identifier nos sentiments.
Au lieu de chasser la colère, transformons-la en quelque chose de plus complet, comme la compréhension par exemple. Si l’on se met en colère contre sa colère, nous aurons alors deux colères à subir.
Mais si l’on observe notre colère avec amour et attention, elle se transformera. C’est ainsi que l’on fait la paix.
7. Nos peurs et nos incompréhensions ont formé en nous des «nœuds émotionnels» plus ou moins ancrés.
Si nous savons comment vivre chaque moment de manière éveillée, nous deviendrons conscients de ce qui se passe dans nos sentiments et perceptions au moment présent, et nous arriverons à transformer ou stopper ces nœuds avant qu’ils n’affectent trop notre conscience.
8. Nous avons en nous des bonnes et des mauvaises graines. Les graines saines fonctionnent comme des anticorps psychiques.
Nos ancêtres, nos parents, la société… nous ont donné des graines de joie, de paix et de bonheur, tout comme des graines de tristesse et de colère.
La pratique de la pleine conscience nous aide à cultiver une bonne réserve de graines régénérantes pour guérir les graines négatives.
9. La compréhension et l’amour ne sont pas deux choses distinctes, mais une seule.
Quand vous comprenez, vous ne pouvez pas vous empêcher d’aimer. Vous ne pouvez plus vous mettre en colère. Pour développer la compréhension, il vous faut regarder tous les êtres vivants avec les yeux de la compassion.
10. Vous ne pouvez vous empêcher d’aimer l’autre quand vous le comprenez vraiment.
Nous devons regarder profondément pour comprendre les besoins, les aspirations et les souffrances de la personne qu’on aime.
N’ayons pas peur de communiquer et de poser des questions pour comprendre l’être aimé et l’aimer comme il faut.
