Résumé du tome 1 « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch

À propos de la trilogie « Conversations avec Dieu »

« Conversations avec Dieu » est une trilogie de livres dans lesquels l’auteur retranscrit le dialogue qu’il a eu avec Dieu (le sens du mot Dieu est développé et rénové dans l’ouvrage) par le procédé d’écriture automatique, ou channeling.

Avec plus de 7 millions d’exemplaires vendus dans le monde, ce dialogue hors du commun a rencontré un succès phénoménal sur les étagères des librairies New Age tant les propos sur la notion de spiritualité sont innovants et remplis d’espoir. Accusé de blasphème et de vouloir ré-inventer le Christianisme, Neale Donald Walsch ne s’est pas fait que des copains en publiant ses livres. Il se défend que la retranscription de ce long dialogue n’est ni due à la surchauffe d’une imagination spirituelle frustrée, ni pour se racheter à cause de sa vie parsemée d’égarements : face à son bloc-note, il posait des questions et recevait directement par l’écriture des réponses remplies de sagesse. Son entourage l’a alors poussé à proposer ses écrits au grand public pour partager son expérience.

Vivement critiqués, les propos de l’auteur place l’expérience humaine et le libre arbitre au coeur de l’expérience spirituelle terrestre. Il propose aussi une nouvelle définition de Dieu en le décrivant tel un meilleur ami plutôt qu’un Dieu-parent taciturne dont l’amour serait conditionnel.

Avec un style familier, ces livres traitent souvent avec humour de la plupart des questions que nous nous sommes tous posés sur la vie et l’amour, le but de la vie, le bien, le mal, la culpabilité, le paradis, l’enfer, le pouvoir, la santé, la joie, la peine, le mariage, l’argent, la mort…

J’espère que ce résumé vous donnera l’envie d’acquérir ce livre et de vous faire votre propre idée !

Introduction

Durant la période de Pâques 1992, l’auteur traversait une grosse crise existentielle. Aux points de vue personnel, professionnel et émotionnel, sa vie lui semblait être un échec à tous les niveaux.

Ayant pour habitude depuis des années de consigner ses frustrations dans des lettres (qu’il n’envoyait quasiment jamais), il prit alors son vieux bloc-note et commença à déverser son malheur dans une lettre qu’il décida d’adresser à son plus grand bourreau, la source de tous ses problèmes : Dieu.

Rempli de peine et de passion, Neale Donald Walsch y écrivit ses questionnements, ses doutes et sa confusion : «Qu’ai-je fait pour mériter cette vie de lutte incessante ? ».

À sa grande surprise, pendant qu’il griffonnait la dernière de ses questions amères, son stylo resta suspendu au-dessus du papier, comme retenu par une force invisible. Lorsque soudain, il se mit à bouger de lui-même et écrivit les réponses à ses questions, comme pour prendre une dictée. Un peu étourdi mais inspiré, l’auteur en profita pour poser toutes les questions qui le taraudaient, et prit en dictée les réponses qui lui vinrent de Dieu par la pensée et les sentiments, d’une façon très claire et compréhensible…

Résumé du tome 1 « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch

Il y a tant de jolis passages dans ce premier tome que vous vous apprêtez à lire une synthèse des 65 premières pages du livre seulement (sur 250) !

Flyé, hein ? Il m’a fallu relire plusieurs fois certains passages pour essayer de bien comprendre ce que l’auteur voulait transmettre…

Dans le premier paragraphe du livre, il y a cette jolie anecdote de la Petite Chandelle qui nous aide à comprendre ce qu’est une âme et pourquoi elle s’incarne.

L’anecdote de la petite chandelle

Il y avait jadis une âme qui se savait lumière. Comme c’était une âme neuve, elle avait hâte de faire des expériences. « Je suis la lumière, disait-elle. Je suis la lumière »

Mais elle avait beau le savoir et le dire, cela ne remplaçait pas l’expérience de la chose. Et dans le royaume d’où émergeait cette âme, il n’y avait que de la vie. Chaque âme était grande, chaque âme était magnifique et chaque âme luisait de l’éclat de Mon imposante lumière. Alors, la petite âme en question était comme une chandelle au soleil. Au milieu de la plus grande lumière (dont elle faisait partie), elle ne pouvait ni se voir, ni faire elle-même l’expérience de Qui et de Ce Qu’Elle Est Vraiment.

Alors cette âme se mit à aspirer de plus en plus à se connaître. Et si grande était son aspiration qu’un jour Je lui dis : « Sais-tu, Petite, ce que tu dois faire pour satisfaire ton aspiration ? »
« Quoi donc, Dieu ? Quoi ? Je ferais n’importe quoi ! » dit la petite âme.
« Tu dois te séparer de nous, lui répondis-Je, puis tu dois invoquer l’obscurité sur toi »
« Qu’est-ce que l’obscurité, ô Divin ? » demande la petit âme.
« C’est ce que tu n’es pas », lui répondis-Je, et l’âme comprit.

Alors, c’est ce que fit l’âme : elle se détacha du tout et se rendit même dans un autre royaume. Et dans ce royaume, l’âme avait le pouvoir d’invoquer dans son expérience diverses sortes d’obscurité. C’est ce qu’elle fit.

Mais au milieu de toute l’obscurité elle s’écria : « Père, Père, pourquoi m’as-Tu abandonnée ? »
(Puis en s’adressant à Neale Donald Walsch : ) « Tout comme tu l’as fait, toi, à tes heures les plus sombres. Mais Je ne t’ai jamais abandonné, Je te suis toujours fidèle, prêt à te rappeler Qui Tu Es Vraiment ; prêt, toujours prêt, à te ramener chez toi ».

Par conséquent, sois une lampe dans l’obscurité et ne la maudis pas.
Et n’oublie pas Qui Tu Es au moment où tu seras encerclé par ce que tu n’es pas. Mais loue la création, au moment même où tu cherches à la changer.
Et sache que ce que tu feras au moment de ta plus grande épreuve sera peut-être ton plus grand triomphe. Car l’expérience que tu crées est une affirmation de Qui Tu Es et de Qui Tu Veux Être.

Ce que ce livre m’a apporté

Ce livre m’est tombé dans les mains il y a 10 ans alors que je parlais à une amie de ma frustration spirituelle…

À une certaine époque, j’étais curieuse de toutes les religions, mais le sujet était bien vaste et je ne savais pas par où commencer. Moi qui avais été élevée sans aucune culture religieuse et où la spiritualité était un sujet trop intime pour qu’on l’aborde librement, j’étais soudainement passionnée d’apprendre ce en quoi les gens croyaient pour rendre leur quotidien et leur passage sur Terre plus doux. J’avais alors rejoint un groupe de catéchumènes au Sacré Coeur de Paris, sans en parler à personne.

Plusieurs fois par mois, alors que mes camarades d’école d’art passaient leur après-midi dans les estaminets à débattre de la pertinence des oeuvres de Soulages (« Du noir sur du noir… pendant 60 ans… sérieux faut arrêter de déconner ! »), je me faufilais dans les passages secrets du Sacré Coeur pour suivre des cours sur Jésus Christ en cachette…

Après une vingtaine de cours avec Soeur Marie-Dorothée et toutes mes questions un brin insolentes restées sans réponse, je décidai de me diriger plutôt vers la branche Protestante. Paraît-il qu’ils étaient « plus souples »…

Toujours en secret, je squattais les bancs de l’Église Hillsong dans le 13e arrondissement en priant pour ne pas être tombée dans une secte qui transformait ses adeptes en stars du karaoke à la gloire de Jésus.

Finalement, les mois passaient et j’étais toujours aussi paumée, sinon plus. Tous ces dogmes, ces rituels, ces conditions me semblaient bien compliqués et surtout, je commençais à culpabiliser, à avoir peur de ne pas bien faire, à me sentir hypocrite d’essayer de rentrer dans un moule strict tout en vivant ma vie confortable… Mes recherches, plutôt que de m’élever, m’avaient embrouillée et je n’avais toujours pas trouvé « ma » religion.

Un après-midi, je passai voir une amie qui a 20 ans de plus que moi. Elle déboucha une bouteille de jaja et commença à se livrer sur sa vie remplie de gros coups durs. Petit à petit, la discussion prit un tournant plus profond alors que nous dégustions notre petit verre en regardant les toits de Paris…

Comme l’ambiance s’y prêtait, je me décidai à lui parler de mes aventures secrètes chez les bonnes soeurs et les Protestants avec un air un peu penaud… Elle se leva d’un bond, tituba jusqu’à sa bibliothèque et m’amena le Tome 1 de « Conversations avec Dieu » :
« Tiens ! Moi c’est ça ma religion ! Lis-le ! Je te le donne ! »

Elle m’expliqua que c’est entre autres grâce à ce livre qu’elle arrivait à tenir le coup et à rebondir à chaque mésaventure. « Ça m’a rendue plus paisible », me dit-elle…

Évidemment, il a fallu plusieurs lectures à mon jeune esprit foufou pour bien m’imprégner de la sagesse de ce premier tome. Il tombait à pic dans ma vie, j’avais enfin trouver des réponses à mes questions insolentes.

Cette trilogie spirituelle représente pour moi une alternative à la religion et un certain soulagement. Je ne ressens pas le besoin d’appartenir à un collectif qui m’expliquera comment croire en Dieu et comment communiquer avec lui : mes réponses sont dans ces livres et conviennent à l’idée que je m’étais faite de Là-Haut et de tout autour d’ailleurs.

La partie la plus difficile a été de désapprendre les concepts ambigus qui s’étaient bien installés dans ma tête pour mieux laisser place à une toute autre philosophie de vie : le processus de la vie est une incroyable opportunité d’expérimenter un maximum de situations pour mieux se connaître et tendre vers la meilleure version de soi-même. Je prends ce que j’ai à prendre et je vise la plus haute idée que j’imagine de moi-même, de ma vie. Je laisse de côté ce qui ne me ressemble pas ou ce qui ne me convient plus. À présent que je crois que chaque pensée est créative, ça me force à me focaliser sur le positif et à faire attention à ce que le pessimisme ne contamine pas ma réalité en le repoussant bien loin.

« Conversations avec Dieu » peut paraître flyé pour beaucoup, mais vu l’impact qu’il a eu dans ma vie, je ne pouvais pas ne pas vous le faire partager !

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Une publication partagée par 🌟Goodie Mood💖 (@goodiemood) le 21 Juil. 2018 à 9 :47 PDT

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Pour aller plus loin

Les « conversations avec Dieu » se divisent en 3 tomes.
– Le premier se rapporte à des sujets personnels ainsi que les défis et les occasions qui se présentent dans la vie d’un individu.
– Le second traite des sujets mondiaux, de la vie géopolitique et métaphysique sur la planète ainsi que les défis qu’affronte actuellement le monde.
– Le troisième tome (mon préféré !) se rapporte à des vérités universelles de l’ordre le plus élevé et des défis et occasions qui attendent l’âme après son expérience terrestre.

Sources

Le site web de Neale Donald Walsch
La page Facebook de l’auteur
Wikipedia : Neale Donald Walsch
Wikipedia : l’écriture automatique

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Transcript de l’infographie

Résumé du tome 1 « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch

1. Pour faire l’expérience de lui-même et de sa splendeur, Dieu devait avoir un point de vue extérieur…

   Ainsi Dieu (ou l’Univers, ou l’Énergie, ou le Grand Tout) se divisa en une infinie quantité d’âmes (nous !) et créa le concept de la Grande Polarité : l’AMOUR et la PEUR (Yin et Yang). Dieu ne peut vraiment faire l’expérience de lui-même qu’à travers nous, ses créations.



2. À notre tour, nous voulions faire l’expérience de nous-mêmes dans la matérialité…

   Alors nous, petites âmes, avons crée un plan collectif : nous allions nous incarner sur le plan physique (ici dans ce monde) pour expérimenter la vie ! Mais nous nous sommes arrangés pour OUBLIER que nous venions du même Grand Tout et que nous étions des mini parties de Dieu (sinon ça serait trop simple).



3. Le but de notre âme est de s’accomplir pleinement pendant qu’elle est dans le corps ; devenir l’incarnation de Qui Elle Est Vraiment.

   L’expérience de la vie est un magnifique processus de CRÉATION. C’est l’occasion pour notre âme d’expérimenter ce qu’elle sait déjà au fond d’elle : que nous sommes divins et que nos pensées sont créatrices. Nous avons le pouvoir de faire l’expérience de Qui Nous Voulons Être et de créer nos vies à l’image de notre idée la plus élevée de nous-mêmes.



4. Nous pouvons faire ce que nous voulons de notre vie. Dieu se contente d’observer nos choix, sans aucun jugement.

   Nous nous trompons lorsque nous pensons que Dieu décide de toutes les choses qui arrivent dans nos vies. Il a crée le processus de la vie, cependant il nous a donné le LIBRE ARBITRE. Il n’y a ni obligations, ni interdits. C’est nous qui décidons de tous nos choix.



5. Toute vie naît par choix. On ne choisit pas à l’avance la vie dont nous ferons l’expérience, cependant on peut choisir les personnes, les endroits, les défis etles événements avec lesquelles nous créerons notre expérience.

   Rien n’arrive par accident et il n’y a pas de coïncidences. Le processus est parfait et chaque âme incarnée, même dans un corps limité, a un programme. Même si nous ne saisissons pas toujours le pourquoi du comment, il est important de se rappeler que chaque âme a une intention et qu’il faut la laisser suivre sa voie, sans la juger.



6. Toutes les actions humaines sont motivées soit par l’amour, soit par son contraire exact : la peur.

   Il n’y a que ces DEUX ÉMOTIONS dans le langage de l’âme. Chaque pensée, parole ou action humaine est fondée sur la peur ou l’amour. Il n’y a pas d’autres choix. Mais nous sommes libres de choisir entre les deux.



7. Nos pensées sont créatives et nos paroles sont productives. Mises ensemble elles sont d’une remarquable efficacité pourdonner naissance à la réalité.

   Chacun de nous est une grosse machine à création ! Ainsi tout ce qui nous arrive est crée par notre conscience individuelle. Et la conscience collective est assez puissante pour créer des événements d’importance mondiale aux conséquences planétaires !



8. Aucun concept ne peut exister sans son contraire. Tout le cycle naissance-mort fait partie du mouvement d’une polarité à l’autre.

   La vie-même est un rythme. Les désastres naturels ne sont que des mouvements des éléments d’une polarité à l’autre. Ces événements sont crées par la conscience collective. C’est le monde entier qui, par CO-CRÉATION, produit ces expériences.



9. Ainsi nous créons collectivement et individuellement la vie et l’époque dont nous faisons l’expérience, dans le but de faire évoluer notre âme.

   Tous les événements et les situations qui nous arrivent ne sont que des occasions d’expérimenter qui nous souhaitons être. En choisissant à quel degré ces événements nous affectent, nous changeons notre expérience intérieure et maîtrisons notre vie.



10. Dieu communique à chacun de nous par la pensée, les sentiments et les expériences (plus efficaces que les paroles, souvent sujettes à la ré-interprétation).

    Si nous voulons savoir ce qui est vrai pour nous en ce qui concerne une chose précise, observons comment on se sent par rapport à celle-ci : notre petite voix intérieure (Dieu) saura nous guider.



11. Parce que l’amour de nos parents était conditionnel, nous nous sommes persuadés que Dieu agissait comme un parent qui juge, récompense et punit.

    Cette réalité autour de l’amour, qui est fondée sur la peur, domine notre expérience de l’amour et fausse notre expérience. Non seulement nous croyons recevoir de l’amour conditionnel, mais on observe également que nous le donnons de la même manière…



12. Chaque prière (chaque pensée, chaque affirmation, chaque sentiment) est créative.

    La prière adéquate n’est jamais une prière de supplication mais une prière de GRATITUDE. Lorsque nous remercions l’Univers à l’avance pour l’expérience que nous choisissons de faire dans notre réalité, en fait nous reconnaissons qu’elle s’y trouve déjà… dans notre réalité. C’est ainsi que nous attirons les expériences à nous.