Préambule
Écoulé à plus de 7,2 millions d’exemplaires dans le monde et traduit dans 40 langues, «Les Quatre Accords Toltèques» est un (merveilleux) livre de référence dans le monde du développement personnel et des croyances New Age.
Avant de devenir l’auteur connu mondialement, Don Miguel Ruiz était d’abord chirurgien au Mexique lorsqu’il fit une expérience de mort imminente (ou EMI ou «expérience de mort provisoire») lors d’un accident de voiture. Ce choc émotionnel le fit tout plaquer pour retourner vivre chez sa mère et apprendre la sagesse des Naguals (Chamans mexicains) jusqu’à devenir lui-même Nagual de la lignée des Chevaliers de l’Aigle.
Il s’est donné pour mission de vie de partager au plus grand nombre les puissants enseignements Toltèques pour «partir en guerre contre l’invasion du parasite de l’esprit», la peur.
Introduction
Pour Don Miguel Ruiz, chaque idée est une graine dans notre esprit et il ne tient qu’à nous de remplacer nos pensées empoisonnées (la peur, la haine, la colère, la tristesse…) pour modifier notre réalité et conduire à la liberté personnelle ultime : celle d’être nous-mêmes et de nous aimer inconditionnellement.
Dans «Les Quatre Accords Toltèques» , l’auteur nous propose quatre principes à mettre en pratique pour réussir à transcender l’expérience humaine de la souffrance et faire place à la joie.
Ça demande de la concentration, de la maîtrise et de la patience… mais ça vaut le coup !
Ce livre n’est pas épais mais toutes les phrases sont remplies de sagesse et de bon sens, Il ne m’a pas été aisé de simplifier en 11 points seulement les jolies choses à retenir !
Résumé du livre « Les Quatre Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz :
Ce que ce livre m’a apporté
J’ai beaucoup aimé «Les Quatre Accords Toltèques» que je conseille régulièrement aux gens qui ne sont pas fans de livres de développement personnel qu’ils jugent souvent trop perchés : s’il n’y en avait qu’un seul à lire, alors ça serait celui-ci. Facile d’accès, concis… Don Miguel Ruiz couvre dans ce livre l’approche de la loi d’attraction, l’idée que la parole est créative, l’importance vitale d’être authentique, la nécessité de la maîtrise des émotions et le fait de pardonner pour accéder à la joie. C’est assez complet !
Ces concepts me rappellent les livres que j’aime beaucoup et que je traîne partout avec moi, comme «Libérez votre Créativité» de Julia Cameron ou «Conversations avec Dieu» de Neale Donald Walsch.
Aussi, l’accord numéro 1 « Que votre parole soit impeccable »… On en parle ?
J’échoue lamentablement à chaque tentative. Avec tous les livres de psychologie positive que je lis, j’ai bien conscience que ma parole est créative et a un impact dans l’Univers mais je ne peux pas m’empêcher de critiquer tout le long de la journée (les voisins malpolis, le chien du dessus, l’attente à la Poste…) parce qu’on est tellement habitué et j’imagine que ça plaît à mon ego aussi.
Cela dit, quand quelqu’un fait quelque chose que je n’aurais personnellement pas fait, j’essaie de me souvenir que cette personne n’a pas la même éducation, les mêmes règles donc la même réalité que moi. J’essaie d’être plus compréhensive et bienveillante. C’est vrai que ça rend la vie plus douce (et les relations plus amicales).
À la fin du livre, j’ai essayé de lister quelques unes de mes peurs et les blocages qu’elles engendrent dans ma vie d’adulte.
J’ai creusé dans mes souvenirs pour savoir quelles étaient les idées-racines de ces angoisses. Quels accords avais-je conclus dans mon Livre de la Loi concernant ces idées et comment modifier ma perception de la réalité pour me libérer de ces peurs ?
Par exemple, ça fait plus d’un an que je dépends des über parce que je n’ose pas repasser le code et le permis à Los Angeles. Pourquoi ? J’ai pourtant mon permis français et n’ai jamais eu d’accident…
Quel accord toxique est enfoui dans mon esprit pour que je fasse ce blocage ridicule ?
En fouillant bien dans mes souvenirs, certaines sensations désagréables me reviennent : à 18 ans, je n’avais obtenu mon code qu’en le passant pour la QUATRIÈME FOIS, à un moment difficile où je me sentais nulle dans absolument tout. Ça m’avait beaucoup vexée.
Aussi, le type qui me donnait des leçons de conduite était un véritable pervers et ces heures coincées à côté de lui étaient un calvaire.
Il n’en a pas fallu plus à mon esprit pour étiqueter la boîte « Examens liés au code de la route partout dans le monde durant toute la vie » avec les mots « PLUS JAMAIS ».
En constatant que mon angoisse est déraisonnable (tous les instructeurs ne sont pas des tarés), je me suis décidée à passer mon code puis mon permis avant la fin de l’année 2018 (update : euh… plutôt juin 2019 hein!).
…Et ainsi de suite, avec toutes mes peurs qui me gonflent ✓ : peur de l’administration, peur de décevoir, peur de culpabiliser d’être loin, peur d’être moi-même, peur d’échouer mais aussi peur de réussir…
C’est très intéressant de prendre du recul sur notre propre Livre de Loi afin de mieux nous connaître et se libérer de nos accords poussiéreux…
Pour aller plus loin
Tu peux regarder cette conférence de l’auteur Don Miguel Ruiz (en anglais) qui propose de changer sa perception de la réalité pour être plus épanoui :
Aussi, je t’encourage grandement à voir ce documentaire de la chaîne Tistrya sur les expériences de mort imminente ainsi qu’à lire le livre du Dr Raymond Moody «La vie après la vie» qui montrent l’importance de mener une vie teintée de bienveillance et d’ouverture d’esprit. Je ferai une liste des ouvrages et documentaires qui m’ont beaucoup appris sur le sujet très bientôt !
N’hésite pas à me laisser un mot pour me dire ce que tu as pensé de ce livre. Tu peux aussi partager cette infographie et t’abonner à ma page Facebook !
Merci !
Prends soin de toi et bonne semaine !
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Sources
Wikipedia – Miguel Ruiz
Psychologies Magazine – Accords toltèques : 4 règles pour être
Amazon France – Les Quatre Accords Toltèques
Le site de Don Miguel Ruiz : www.miguelruiz.com
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Transcript de l’infographie
Résumé des « Quatre Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz
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- Il y a des milliers d’années à travers tout le sud du Mexique, les Toltèques étaient connus comme des personnes de connaissance : scientifiques, artistes, guérisseurs…
Afin de protéger leur sagesse ancestrale, seuls les «Naguals» (Maîtres Chamans) se sont transmis les secrets ésotériques des Toltèques de génération en génération, suggérant la pratique d’un mode de vie qui donnait accès à la liberté, au bonheur et à l’amour inconditionnel. - Le «Rêve de la Planète» est l’ensemble de croyances collectives auxquelles nous nous soumettons inconsciemment par habitude : les règles de la société, les lois, les religions,les cultures, les différents modes de vie… Notre prénom, notre langue, nos croyances…Tout ce que nous savons nous a été appris et répété par les gens qui nous ont élevés sans qu’on en ait eu le choix conscient. Leur vision de la vie est devenue notre réalité, imposée par un système de punitions et de récompenses: c’est le processus de domestication.
- Pour faire plaisir à nos parents et ne pas être rejetés, nous avons joué des rôles et arboré un masque social. La domestication nous a contraint à oublier notre vraie personnalité pour devenir les copies des croyances de nos parents. «Le livre de la Loi» est notre système de croyances personnelles qui contrôle notre vie et renferme toutes les idées bien imprégnées dans notre esprit. Se fier à notre «Livre de Loi» nous procure un sentiment de sécurité.
- Une part de notre esprit est comme un juge intérieur : il déclare coupable tout ce qui n’est pas aligné avec notre «Livre de Loi», car aller à contre-courant de notre réalité fait naître en nous un sentiment de peur. Nous jugeons sans cesse les autres mais nous nous réprimandons aussi nous-mêmes très sévèrement pour ne pas cadrer avec notre idée de la perfection, ce qui fait naître en nous un sentiment de honte et de culpabilité. Cette victimisation nous fait perdre la maîtrise de nos émotions.
- Le sentiment de peur est tel un parasite qui contamine l’esprit humain et qui se nourrit des émotions négatives, des drames et des souffrances en nous pompant l’énergie. Si nous voulons connaître une existence faite de joie et de plénitude, il nous faut trouver le courage de rompre les accords (nos propres idées) qui sont fondés sur la peur. Les Quatre accords Toltèques peuvent nous aider à rompre nos idées issues de la peur pour enfin faire place à l’amour : – Que votre parole soit impeccable. Chaque fois que l’on écoute une opinion et qu’on la croit, on conclut un accord qui s’intègre à notre système de croyances. La parole est un outil puissant et magique qui permet de créer les événements de notre vie, c’est par elle que nous manifestons les choses. En exprimant des jugements et des commérages, nous envoyons du poison émotionnel aux autres et à nous-mêmes comme de la magie noire. – Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. Chacun vit dans une réalité complètement différente de la nôtre. Les opinions des autres dépendent seulement des accords qu’ils ont conclus durant leur processus de domestication et reflètent parfois leurs peurs et leurs souffrances : nous ne sommes aucunement responsables de ce qu’ils font. Apprenons à nous immuniser au poison des autres et assumons la responsabilité de nos propres choix et de nos actions. – Ne faites pas de suppositions. Comme nous avons peur de poser des questions et de communiquer, nous avons pris l’habitude de prêter des intentions aux autres et nous médisons sur ces suppositions. Il est facile de supposer que les autres savent ce que nous pensons sans avoir à formuler nos besoins alors que cela mène souvent à des mauvaises interprétations et des souffrances… N’ayons plus peur de poser des questions ! – Faites toujours de votre mieux. En faisant toujours de notre mieux (ni plus, ni moins), il nous est impossible de nous juger, de culpabiliser ou de ressentir de la honte. Faites de chaque acte un rituel de joie, telle une œuvre d’art, car chaque action et chaque choix entraîne des conséquences dans notre réalité et celle des autres. Essayons de faire de notre mieux pour tenir ces quatre accords. Si nous échouons, recommençons sans nous juger !
- Prendre conscience que nous ne sommes pas libres est la première étape pour nous aider à briser les vieux accords conclus avec nous-mêmes et qui ne nous correspondent plus. En pardonnant à nos parents, nous sommes capables de nous libérer peu à peu de notre domestication et apprenons à ne plus nourrir nos peurs. En faisant le choix de pardonner, nous pouvons enfin jouir d’une liberté accompagnée de sagesse.
- Si nous vivions notre vie comme si l’on devait mourir dans une semaine, nous profiterions de chaque instant en émettant de la gratitude de pouvoir être soi-même sans se soucier du jugement des autres car cela n’aurait plus aucune importance. Nous souffrons car la souffrance nous donne un sentiment de sécurité parce qu’elle nous est familière. Le bonheur, tout comme la souffrance, est un choix. Notre vie représente notre perception de la réalité et nous pouvons décider de la modifier à tout moment… Donnons-nous enfin la permission d’être heureux !
- Il y a des milliers d’années à travers tout le sud du Mexique, les Toltèques étaient connus comme des personnes de connaissance : scientifiques, artistes, guérisseurs…
Être vivant est la plus grande peur. Ce n’est pas la mort, mais le risque d’être vivant et d’exprimer qui l’on est vraiment qui suscite
la peur la plus importante. Être simplement soi-même, voilà ce que l’on redoute le plus.
Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d’autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté et de ne pas être assez bien à leurs yeux.
Merci pour cet article, ce livre à changé ma vie!
Ça me fait super plaisir, j’ai trouvé ce livre vraiment intéressant, c’est simple, concis, ça va droit au but. Je trouve que l’auteur évite les chichis habituels que l’on retrouve dans quasiment la totalité des livres de développement personnel. Je l’ai conseillé à pas mal d’amis! Merci pour ton commentaire ! 😗